Si Peugeot n’est plus partenaire du célèbre tournoi de tennis français, Renault ayant pris sa place lors des dernières éditions, la marque au lion a longtemps profité de cette exposition médiatique pour produire des séries limitées de ses modèles phares. Si le fameux logo « Roland Garros » a souvent été posé sur les citadines et compactes de la marque, en mai 1999, c’est le break 406 qui a fait l’objet d’une très réussie modification esthétique…
Roland Garros et Peugeot : plus de 30 ans de collaboration
Peugeot est partenaire du tournoi du grand chelem tricolore depuis 1984. La marque met à cette occasion des dizaines de véhicules à la disposition des joueurs et des collaborateurs, mettant ainsi ses produits sur le devant de la scène. Ce n’est qu’en 1989 que le français se décide à profiter pleinement de la situation en lançant un modèle badgé « Roland Garros », une finition à part entière devenue synonyme de luxe.

La 205 est ainsi le tout premier modèle à arborer l’illustre teinte « vert bouteille », d’abord en version 3 portes, puis sur un très joli cabriolet.
La Peugeot 106 puis sa grande sœur la 306 ont également profité de cette élégante finition. La palme de la plus belle « RG » revient certainement à la 306 cabriolet, aux lignes naturellement réussies même sans ces artifices haut de gamme…
Ont suivi la Peugeot 206 5 portes et sa version coupé/cabriolet, également très agréable à regarder.
Le constructeur de Sochaux a marqué l’histoire en 2005 en commercialisant la 307 SW, non plus dans sa teinte d’origine, mais dans un gris beaucoup moins évocateur… Ce coloris fade n’est pas resté très longtemps au catalogue pour être judicieusement remplacé par un blanc nacré, plus sympathique d’aspect. Les 207 et 308 CC en ont bénéficié en premier, suivis notamment par un 3008 moins glamour puis la petite citadine 108…





Peugeot 406 break Roland Garros : l’oubliée
Le tournoi de Roland Garros débute traditionnellement en mai et c’est donc au cours de ce mois de l’année 1999 que Peugeot se décide à lancer une version huppée de son break 406 phase 2. Seulement 200 exemplaires ont été produits. Evidemment, la teinte verte est de mise. Ajoutez à cela de jolies jantes et un intérieur vêtu de cuir bi-ton beige/vert pour parfaire le tableau du chic à la française. Si le prix pouvait paraître un peu élevé pour l’époque, cette 406 « spéciale » faisait en contrepartie le plein d’équipements de confort.
Côté moteur, ce break familial huppé n’a eu le droit qu’au diesel 2.0 HDI 110 chevaux, un bloc réputé très fiable à la fiche technique bien connue, qui a fait le bonheur de nombreux autres modèles de la gamme PSA.
Ce n’était pas un coup d’essai pour Peugeot puisque la marque avait lancé la 405 break quelques années auparavant sous le célèbre blason.




Pas simple à trouver
Avec une diffusion aussi limitée, il est difficile de trouver un break 406 aussi exclusif sur le marché de l’occasion. Et même si vous parvenez à en dénicher un, après plus de 20 ans d’utilisation, il y a peu de chance que le véhicule soit dans un état irréprochable, même si le diesel PSA jouit d’une qualité indéniable : sa longévité.
Sachez qu’à l’heure où nous rédigeons cet article, aucune annonce n’est disponible sur la toile. Si ce modèle vous plaît, surveillez très régulièrement les sites spécialisés, il est certainement encore possible de dénicher LA pépite, à un tarif a priori raisonnable…